Une réglementation plus adaptée concernant ces modes de financement devrait voir le jour pour permettre leur développement et compléter ainsi le dispositif bancaire, a-t-il ajouté.
Le patronat pointe du doigt les règles prudentielles imposées aux banques qui ne leur permettront pas de financer un tissu d’entreprises qui sont par nature sous-capitalisées. «Nous avons le devoir collectif de créer les outils de financement adéquats pour notre économie, pour intégrer les entreprises non éligibles aux financements bancaires tout cela sans réduire l’immunité bancaire de notre pays», souligne le président fraîchement élu de la confédération patronale.
Ces maux, poursuit Alj, ont été soulevés dans les classements des institutions internationales qui épinglent le Maroc sur les questions d’accès au financement. Le Maroc occupe d’ailleurs la 53e place dans le classement global de Doing Business alors qu’il n’est que 119e selon l’indicateur accès au financement et niveau des garanties demandées aux entrepreneurs», a rappelé Chakib Alj.